J’écris ces lignes en vacances mais je ne suis pas serein pour deux raisons. La première est que je voudrais parler dans cette note de ma quatrième journée à New York, la seconde parce que j’écris ces lignes de mon lit, à Paris. Oui je suis rentrée. De retour à Paris, la ville la plus belle du monde d’après certains. Mais ce n’est pas forcément une raison pour l’habiter. On en reparlera plus tard.
Qu’ai-je donc fait pendant cette quatrième et dernière journée de visite à NY ? Pour commencer, j’ai été à Soho… chez Apple ! Oui, j’ai craqué, mais vu le prix, je ne sais pas comment on peut se priver. Je me suis fait plaisir. J’ai acheté une house pour mon MacBook Pro et un iPod blanc 60 Go. De très bon achat. J’avais peur de passer la douane avec mon iPod, mais quand on repense à Loïc le Meur qui est revenu d’Amérique avec 5 nano, il y a quelque temps, dont un qu’il a offert à Nicolas Sarkozy, il n’y a apparemment pas grand chose à craindre. Et résultat, je suis passé sans souci.
Après ce premier gros achat de la journée, je suis allé me balader dans des boutiques que j’avais déjà-vu quelques jours auparavant pour me décider dans mes achats finaux. Porte-clés, briquet, etc. C’est pas grand chose et ça fait toujours plaisir, alors pourquoi se priver ? Aussi, j’ai acheté une paire de converse sans lacer. Il faudrait que je les prenne en photo et que je vous les montre car elles ne sont pas encore en France, mais ça ne serait tarder. C’est assez sympa et c’est très confortable.
Le midi, pause dans le même restaurant japonais que l’avant veille, à côté de l’Empire State Building qui paraît chaque jour plus grand. Un régal, même si c’est un comble d’aller à Manhattan pour manger autant asiatique.
Pour être en forme pour la suite de la journée, rien de tel qu’une petite pause dans son hôtel pour bien repartir ensuite. Évidemment, j’ai du mal à me reposer lorsque je suis à mon hôtel. Je vais vérifier mes mais, parler à une ou deux personnes… Donc au final, je crois que je me suis reposé 15 minutes maximum. Mais ce n’est pas bien grave.
Pour débuter cette longue après-midi, direction Bloomingdle’s (c’est bien écrit ?). Un grand magasin dans le genre des Galeries Lafayette. C’est pas mal, par rapport à d’autre que j’ai pu voir comme Macy’s, mais ce n’est pas très jeune. Par chance, on est sorti par l’arrière du magasin, ce qui nous a amené dans deux boutiques que j’aime beaucoup que l’on retrouve à Paris. Je préfère garder les noms pour mais je suis bien content d’y être rentré car j’ai pu me trouver pas mal de fringue à ramener.
À cette partie de la journée, me voilà comblé en achat… et ruiné ! On ne peut malheureusement pas tout avoir.
C’est le moment de marcher. Marcher sans s’arrêter dans New York. User le bitume comme j’ai pu lire dans les commentaires. Quand c’est le dernier jour, on apprécie encore plus marcher d’après moi. Certainement parce qu’on se dit que c’est le dernier effort à fournir alors que c’est entièrement faux. En marchant autant, j’ai pu m’imprégner encore une fois de cette ville où au final, nous sommes des nains. Chaque jour, on reste impressionné par tous ces buldings. On a l’impression qu’on aperçoit tout le temps des tours qu’on n’a pas vus auparavant. Chacune d’elles ont leurs particularités. Chacune détient une histoire et des secrets ; surtout, comme je le disais, celles qui entouraient le World Trade Center. Ces tours rendent cette ville magique, mais la noie dans l’ombre pendant les 3/4 de la journée. Quand on aperçoit un rayon de soleil, c’est la fête. C’est un point négatif car c’est tellement agréable de marcher avec le soleil en pleine tête comme à Paris (quand il arrive à faire beau, bien sûr).
Je suis passé devant un collège. J’ai été jaloux de voir leur cafétéria. Un espace avec quelqu’un qui vous sert, des petits pains tout frais, plein de produits à disposition. Juste devant ce lieu, un vendeur de fruit et un vendeur de Hot Dog. Bref, c’est bien foutu par rapport à d’autres lieux…
J’ai fait une pause dans un Macdo pour me manger un petit hamburger et là encore, la rapidité tant annoncée des fast-foods américains n’était pas au rendez-vous. Ok les produits sont faits sur le moment, donc ils sont frais et chauds, mais question rapidité, c’est zéro pointé.
En marchant, je suis arrivé devant un restaurant qui avait l’air très sombre vu de l’extérieur mais aussi et surtout, très typique américain. J’ai sauté l’occasion, histoire de finir ce séjour en beauté. 20 grosses minutes d’attentes au bar du resto. Un bar super sympa, avec beaucoup de monde, un déco typique ancien temps d’Amérique, comme on voit dans les films. Un juke-box avec de la music genre Sinatra ou encore le célèbre Ray Charles.
Lorsqu’on m’a placé, j’étais comme un gamin qui arrive dans un garage avec plein de voiture autour. Je voyais tous ces gens entres eux, dans leur délire. Ces gens qui étaient simplement ici pour se faire une bouffe entre eux, alors que pour moi cela signifiait autre chose. J’ai pu remarquer qu’il y a apparemment dans ce pays beaucoup d’hommes qui se font des sorties ensemble. Des sorties entre potes. Ou des dîners d’affaire réguliers. Peut-être qu’au final, c’est pareil en France mais j’ai particulièrement remarqué ça là-bas.
Pour en revenir au resto, tout était très bien. Bon service, très bonne nourriture. Pour ma part, j’ai pris une ceasar salade et je me suis régalé. Une idée à retenir pour rendre meilleure sa salade et plus consistante : mettre du gruyère râpé dedans. C’est pas mal du tout.
Quand on nous a apporté l’adition, on a dû donner $20 en plus pour le service. C’est une chose que je trouve assez nul à NY : le service n’est jamais compris et il faut toujours donner des pourboires pour tout. Je préfère le système parisien : on paye l’adition, et ensuite, on donne un pourboire si on veut. Mais le service est déjà compris.
Je vous donne l’adresse de ce restaurant pour ceux qui me lisent et qui partent à New York (je pense entre à Pierre) : PJ Clarkes, 915 Third Av. Si vous avez le temps, ne ratez pas ce lieu, vous ne le regretterez vraiment pas !
Retour en taxi à l’hôtel, l’estomac plein, la tête pleine d’image… et triste à l’idée de quitter New York le lendemain…
(suite de l’épisode + photos = plus tard ;))
