New York City

C’est assez dur de commencer un récit sur New York. On voit tellement de chose le premier jour qu’il n’est pas simple de faire le tri. Alors pour essayer de faire simple, on va reprendre depuis le début. Départ vers 7h de chez moi pour un décollage prévu à 9h55. Pendant l’enregistrement des bagages, il y a ces hôtesses d’accueil qui vous poses les questions les plus inutiles du monde du genre : « Avez- vous accepter un cadeau d’une autre personne en venant à l’aéroport ? Avez-vous une arme à feu dans ce sac ? » On dit que ces gens regardent minutieusement votre manière de répondre afin de détecter un mensonge. J’espère que c’est vrai, sinon c’est vraiment inutile… Vous arrivez ensuite dans le hall d’embarquement. Il est 9h10, les passagers sont invités à embarquer dans le 777. C’est alors qu’une hôtesse prend son arme secrète (le micro) et vous dit dans un langage totalement inconnu comment les voyageurs vont rentrer dans l’appareil. Et comme on ne comprend jamais rien à tout cela, on se pointe dans une file d’attente et quand arrive notre tour, on nous dit : « Désolé, c’est pour les premières classes cette file d’attente ». Vous vous retournez pour constater qu’il n’y a personne d’autre que vous, et que par conséquent toutes les premières classes ont déjà embarqués mais rien n’y fait. Vous devez aller vous coller aux autres voyageur dans une queue sans fin. Et bien sûr, quelques minutes après, un hôte vient nous dire que l’on peut désormais utiliser l’autre file pour embarquer. Oui, c’est du foutage de gueule… mais c’est les vacances !

C’est là que tout commence réellement. J’ai voyagé avec Continental Airlanes, une compagnie américaine, avec bien sûr du personnel américain. Mon secteur de place avait une vieille dame qui apparemment n’appréciait pas trop son boulot. Ce n’est pas super agréable pour les voyageurs ce genre de situation car forcément, la dame manque légèrement de courtoisie. Bref. J’ai eu le droit à des films plutôt nul. J’ai juste un peu rigolé en regardant « Just a friend ». Ouais, on fait comme on peut… À l’arrivé, premier réflexe, j’allume mon téléphone. Je reçois un texto d’un ami avec qui je travail dans le BDE, qui m’annonce qu’on a vendu 235 places pour notre soirée de fin d’année (on avait un minimum de 180) et que l’on a reçu la confirmation de la société de car pour la seconde journée à Deauville que l’on organise. Donc tout va pour le mieux. Je sors de l’avion et j’aperçois déjà New York sous la pluie. Je regarde autour de moi l’aéroport de Newark. J’espère lever la tête rapidement et voir tous les bulding de Manhattan. Je les ai vus de l’avion mais avec le mauvais temps, ce n’étais pas très net. Je prends mes bagages en regardant attentivement autour de moi tout ce qui se passe. J’ai rapidement une sorte de sentiment de peur. Comme si les Américains voulaient nous transmettre le message suivant : On vous laisse entrer dans notre pays mais au moindre faux-pas, on aura votre peau ! Je me sentais épié. Je sentais certains flics stressé, très/trop observateur. Je peux comprendre que depuis le 11 septembre, ils soient tous très vigilants, mais là, je trouve que ça fait plus peur qu’autre chose. Seul petit moment sympa : le passage de la douane où l’on donne ses empruntes et où l’on nous photographie avec une webcam. Puis je prends une navette spéciale qui va m’emmener en ville (où je prendrais une seconde navette qui me conduira à mon hôtel). Les autoroutes sont énormes. Des voitures parfois très différentes des notres. En général, de grosse cylindrés. Des pick-up. Puis les fameux taxis jaunes qui font la particularité de NY. Des panneaux que je ne comprends pas toujours mais qui me rappels que je suis à NY. Car en regardant à droite à gauche, on se croirait simplement dans la banlieue parisienne. On arrive enfin dans un tunnel assez long et quand ressurgit le jour, ça y est, on navigue entre les buldings. Je suis complètement émerveillé par tout ce que je vois. Je reste la tête levée comme un enfant qui arrive à Disneyland. Je revois tous les films que j’ai pu voir qui se passe dans cette ville. Je n’arrive pas à réaliser. Je remarque très vite que toutes les rues se ressemblent, mais ça ne me frappe pas encore beaucoup. Je descends de cette première navette, puis en attend une seconde comme je l’ai dit précédemment. Je commence à sérieusement me demander comment le chauffer fait pour savoir où il est vu la ressemblance des rues. Mais je suis également occupé à encore une fois regarder autour de moi. J’espère entre autres apercevoir Central Park ou encore l’espace du World Trade Center. Mais je ne vois rien. J’arrive à mon hôtel où je découvre une très belle chambre mais pas de connexion Internet (vive le WiFi). Je ressors manger un bon vieux macdo histoire de ne pas être trop dépaysé dès ma première bouffe. Mais ça n’empêche qu’il faut dire que les macdo sont apparemment différents des notres. Plus anciens, plus sales, moins claires… J’ai souvent entendu que rien ne valait le bon vieux fast-food américain mais je n’arrive pour le moment pas à comprendre pourquoi. Puis vient ce premier temps de ballade. Il ne pleut plus. Le soleil commence même à pointer le bout de son nez. J’admire. Je prends sans arrêt des photos de tout et de rien. J’ai vraiment l’air débile dans les rues mais moi je prends mon pied. Je me rends compte que j’avais une autre image de NY. Une ville plus propre et moins bordélique. Là c’est impressionnant de voir toutes ses poubelles par terre, toutes ses voitures qui circulent jour & nuit… C’est vraiment une ville qui ne s’arrête jamais. Mais je n’ai pas encore été visiter beaucoup de quartier. Pour ma part, je suis à Murray Hill. C’est assez central je pense. Ce soir, j’ai été prendre de la bouffe chinoise dans un resto qui allait fermer. Un peu à la bourre la première journée avec le décalage horaire. Mais c’était très bon !

Voilà, je vais m’arrêter là pour cette première note car je vais aller me coucher. À l’heure où j’écris, il est presque 7h du matin à Paris donc je commence à être fatigué. Ce qui est sûr c’est que je trouve NY magique malgré quelques points négatifs. Mais il y a encore beaucoup de chose à dire…

Je vais essayer d’écrire tous les jours et mettre de nouvelles photos. Je ferais de mon mieux pour ceux qui me suivent.

Bonne nuit

P.S : Pour le moment, pas de photo, car je n’ai pas de logiciel sous la main pour les redimensionner… C’est dommage