Paris, je t’aime

paris je t'aime le film

4/5

J’ai déjà fait une note il y a quelque temps sur la plus belle ville du monde. Et aujourd’hui, je vais voir Paris, je t’aime, ce drôle de film qui fait penser à Love Actually, mais à des signatures bien différentes. J’ai eu du mal à accrocher au début du film. Plein de petites histoires, on s’y perd un peu. Puis on rentre tout à coup dedans et à l’impression de vivre le film. Ces images ne doivent pas faire le même effet à une personne qui habite ou non la capitale. J’ai reconnu pas mal d’endroit, et c’était plaisant. J’ai reconnu aussi dans ce film la vie parisienne telle que je peux la connaître sur certains points. Certaines séquences sont vraiment nulles, mais d’autres vous touchent au plus profond de vous même.
Encore un film que je conseil d’aller voir, car on n’en ressort pas indemne. Je pense même que j’aimerais le revoir. C’est une vraie richesse de faire un film avec autant de réalisateur. Chacun y laisse sa touche. Et puis, ça m’a vraiment donné envi d’aller m’acheter un livre sur Paris, déjà pour connaître toute son histoire, mais aussi, pour aller visiter des lieux devant lesquels je passe tous les jours, sans me rendre compte à quel point ils sont beau ! J’essayerai de reparler de tout cela dans mon blog…

Synopsis : Génération AMOUR…
Au fil des quartiers, des histoires d’amour passager, voilé, mimé, vampirisé, malmené ou révélé…
Un Pari(s) moderne émouvant et drôle, un film plein de vie(s) sur le thème de l’Amour.

Secrets de tournage :
Genèse du projet C’est au cours d’une promenade amoureuse dans Paris que Tristan Carné a eu l’idée originale de Paris je t’aime. En janvier 2000, il s’engage avec son frère, Frédéric Carné, et Emmanuel Benbihy dans le développement de l’idée et du film.
En janvier 2004, Emmanuel Benbihy vient trouver la très expérimentée Claudie Ossard (elle a produit 37°2 le matin, La Cité des enfants perdus, Arizona Dream ou encore Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain) ; il lui apporte le premier court métrage réalisé, signé Tom Tykwer, et lui demande son aide, lui expliquant qu’un projet de cette envergure est très difficile à monter pour un jeune producteur seul. La seule requête d’ Ossard est que des réalisateurs étrangers, apportant un regard neuf sur Paris, puissent participer à l’aventure.

Des contraintes strictes Tous les réalisateurs ont été soumis à des contraintes très strictes : un tournage de deux jours et deux nuits, une durée de cinq minutes à ne pas dépasser, un budget réduit au maximum. Claudie Ossard affirme pourtant que « ce cahier des charges n’a jamais été un frein pour les cinéastes, au contraire. Avec Paris je t’aime, nous leur avons offert l’opportunité de renouer avec le format du court-métrage qui avait permis à la plupart d’entre eux de se faire connaître ».

Pari réussi ! La tâche la plus difficile du film a consisté à mettre en forme les différents courts métrages afin d’obtenir un montage cohérent. L’idée principale était de se servir de la dimension dramatique, émotionnelle et thématique de chacun des segments puis de trouver des résonnances entre chacun d’entre eux. Il fallait veiller à mettre en valeur chaque court métrage tout en privilégiant la progression émotionnelle de l’ensemble du film. Au final, l’idée semblant la plus ingénieuse a été d’appuyer sur les césures afin de bien faire sentir au spectateur qu’il passait d’un univers à un autre plutôt que de chercher à masquer les différences.
Après maints remaniements, la version de Paris je t’aime qui sort en salles est la … 81ème !

Regrets Certains réalisateurs s’étaient fortement investis pour Paris j’aime mais ont du renoncer à faire partie de l’aventure. Ainsi, Ettore Scola est tombé malade et Radu Mihaileanu, qui avait écrit un scénario pour Jamel Debbouze, n’a finalement pas pu le tourner à cause d’un problème d’emploi du temps.

Salles s’éloigne de la belle ville Pour son court métrage, Walter Salles avait décidé de s’intéresser au quartier chinois de Paris, Belleville. Après de longs repérages (il y a même tourné un mini-documentaire), le réalisateur a décidé de changer son fusil d’épaule et de tourner en bordure du 16ème arrondissement. Son segment est d’ailleurs le seul du film collectif qui s’éloigne de la capitale pour filmer la proche banlieue.

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