Dans le parisien d’hier, on peut lire dans les faits divers le témoignage poignant d’un jeune arbitre agressé. Il raconte son histoire qui choque.
Le visage griffé, les ligaments de l’épaule arrachés, la cheville, le poignet et le dos contusionnés, elle se remémore avec peur de cette scène :
Slim arbitrait un match. A la deuxième mi-temps, ils ont commencés à l’insulter. Il a mis un carton jaune, puis un autre. Le ton est monté, il a donc mis un carton rouge et a expulsé un joueur particulièrement agressif. Bien qu’expulsé, ce joueur revient sur le terrain. Ils l’ont alors menacé de mort, et il a reçu une pluie de cailloux. Ca devenait trop dangereux. Il a pris la décision d’arrêter le match. C’est alors qu’une dizaine de joueurs, rejoints par une trentaine de spectateurs, se sont jetés sur lui. Il s’est retrouvé au sol, le souffle coupé. Ils l’ont piétiné, roué de coups de pieds, de coups de poings. Il s’est relevé puis a essayé de s’enfuir, mais il ne trouvait aucune issue.
Ca a duré une éternité, j’ai cru que c’était fini pour moi.
Les responsables des équipes ont enfin réagis pour l’aider. C’est lui même qui a dû appeler la police. Sur la centaine de spectateurs présents, pas un seul n’a appelé la police.
Le jeune est complètement perdu, hésite à tout reprendre. Ces évènements l’ont marqué et il n’est pas près de les oublier…
